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L’organisation
Depuis la réforme agraire des années 70, la population rurale de la République dominicaine peut obtenir des titres de propriété. Mais les terres sont, en général, si petites que les récoltes d’aliments de base tels que bananes plantains, patates douces et riz suffisent à peine pour nourrir la famille. Les rares excédents, vendus sur le marché local, ne rapportent pas grand-chose. De nombreuses familles de petits paysans désirent vivre de leurs terres au lieu de travailler comme journaliers, et se sont spécialisées dans la production de cacao, une des seules cultures de rente du pays. Cependant faute de moyens de transport, d’accès au marché et d’expertise en matière d’exportation, ils dépendent des intermédiaires qui imposent des prix inférieurs aux coûts de production. Afin de briser ce monopole, quelques producteurs de cacao de San Francisco de Macoris - la principale zone de production, située au nord-est du pays - ont fondé, en 1985, une association régionale. Peu après, celle-ci a favorisé sous le nom de Bloque zonal 1 la création et la consolidation de l’organisation faîtière CONACADO (claro code 622). Parallèlement, elle a soutenu activement l’introduction de l’agriculture biologique et les principes du commerce équitable. Grâce à ces efforts, la CONACADO a fait partie des premières organisations admises en 1995 dans le registre cacao Fairtrade. Au fil du temps, le Bloque zonal 1 a souhaité agir d’une façon plus autonome. Dans ce but, une nouvelle organisation, la COOPROAGRO (Cooperativa de Productores Agropecuarios) a vu le jour. Depuis 2007, la commercialisation du cacao des 15 coopératives associées n’est plus gérée par la CONACADO, mais par ses propres soins. La promotion des femmes lui tient également à coeur; pour commencer, elle souhaite lancer
la confection de produits finis (par ex. confiture) afin de générer des revenus. Les bénéfices, voire la prime Fairtrade, ont permis aux petits producteurs de cacao de financer, entre autres, l’amélioration de routes, l’électrification des villages et l’établissement de cantines scolaires.

Le produit
Le chocolat Mascao contient, depuis le printemps 2008, du cacao BIO de la COOPROAGRO. La certification est assurée par IMO.

L’impact du commerce équitable
- prix rémunérateur minimum – u prix du marché mondial, lorsque celui-ci est supérieur – et prime Fairtrade
- prime supplémentaire pour la production biologique certifiée
- valorisation du cacao transformé sur place
- accès au marché d’exportation